Orge de printemps : variétés, dates de semis, culture, importance économique

2024 Auteur: Howard Calhoun | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 10:27

L'orge de printemps est une culture céréalière importante pour l'alimentation, le fourrage et l'industrie. Cet article discutera des principales caractéristiques de cette culture, ainsi que des caractéristiques de sa culture.

Valeur économique

Les gruaux (orge et orge) et la farine sont fabriqués à partir d'orge de printemps. La farine d'orge pure n'est pas utilisée, elle est mélangée à 20-25% avec de la farine de seigle ou de blé. L'orge est également utilisée pour engraisser les porcs et, dans les régions où l'avoine n'est pas cultivée, pour nourrir les chevaux. De plus, cette culture est une matière première pour la production d'alcool et de bière. La graine d'orge contient: extraits sans azote - 64,6 %, protéines - 12 %, fibres - 5,5 %, eau - 13 %, matières grasses - 2,1 % et 2,8 % de cendres.

Origines de la culture

L'orge est l'une des cultures agricoles les plus anciennes. Comme le montrent les fouilles, il était, avec le blé, connu des gens de l'âge de pierre. Les Égyptiens ont cultivé l'orge pendant 50 siècles av. En Grèce, en Italie et en Chine, il est cultivé depuis la préhistoire. Selon les matériaux de fouilles, sur le territoire de l'Asie centrale, l'orge était cultivée en agriculture irriguée.4-5 mille ans avant notre ère. Sur le territoire de la Moldavie et de l'Ukraine, il a commencé à être cultivé au 3ème millénaire avant JC. Aujourd'hui, la culture de l'orge de printemps est pratiquée dans le monde entier.

Description botanique

Le genre Hordeum L se compose de trois espèces d'orge cultivées et de nombreuses espèces sauvages. L'orge cultivée est classée en fonction du nombre d'épillets fertiles, situés sur le segment de la tige. Considérez ces espèces:

• Hordeum vulgare. Cette espèce est dite à plusieurs rangs ou ordinaire. Sur chaque segment de la tige, il a trois épillets fertiles qui donnent du grain. Selon la densité de l'épi, l'orge ordinaire est divisée en deux sous-espèces: régulière à 6 rangs (l'épi est dense et épais, relativement court, ressemble à un hexagone régulier en coupe transversale) et irrégulière à 6 rangs (l'épi est moins dense, les rangées de grains sont disposées de manière incorrecte, les épillets latéraux peuvent aller les uns derrière les autres et être en retard sur les épillets moyens en développement; en coupe transversale, l'épi forme une figure quadrangulaire).
• Hordeum distichon. Il s'agit d'une orge à deux rangs, sur le segment de la tige de laquelle se trouvent trois épillets (celui du milieu est fertile et les latéraux sont stériles). De par la nature des épillets latéraux, l'orge à deux rangs est divisée en deux sous-espèces. Chez la première sous-espèce, les écailles de la floraison et des épillets sont situées sur les épillets latéraux stériles, et chez la seconde, uniquement les épillets.
• Hordeum intermédiaire. C'est une orge intermédiaire. Il peut développer 1 à 3 grains sur le rebord de l'épillet.

Sous nos latitudes, seuls les multi-rangs etorge à deux rangs. Le premier est généralement plus précoce et résistant à la sécheresse. L'orge à plusieurs rangs et à deux rangs est divisée en plusieurs variétés. La classification peut être basée sur des caractéristiques telles que l'auvent, le caractère des arêtes, la couleur des épis et des grains, la pellicule des grains et la densité des épis.

Caractéristiques biologiques

L'orge de printemps s'adapte bien aux différents sols et conditions climatiques.

Température. Les graines d'orge commencent à germer à une température de 1 degré. Dans le même temps, l'indicateur optimal de la température de germination est de 20 à 22 degrés. Les semis de cette culture peuvent supporter des gelées jusqu'à 8 degrés en dessous de zéro. La plante devient particulièrement sensible au gel pendant la floraison et la maturation. Pendant la période de remplissage, l'embryon du grain peut souffrir même de 1,5 à 3 degrés de gel. Le grain exposé à un gel extrême peut perdre complètement sa capacité de germination. La tolérance au froid diffère selon la variété d'orge. Les variétés des régions polaires sont les plus résistantes.

Des températures élevées pendant le remplissage du grain, l'orge tolère mieux que l'avoine et le blé. Selon les recherches de V. R. Zelensky, à une température de 38 à 40 degrés, les stomates des feuilles de cette culture perdent leur capacité à se fermer après 25 à 30 heures. Chez le blé de printemps, ce chiffre est de 10 à 17 heures. La résistance accrue de l'orge aux températures élevées est due à sa précocité et à sa capacité à une nutrition intensive dans les premiers stades de croissance.

Humidité. En termes de tolérance à la sécheresse, l'orge de printemps est l'un desleaders parmi les pains du 1er groupe. Son taux de transpiration est d'environ 400. Dans les zones sèches, les cultures d'orge sont souvent plus importantes que les cultures de blé.

La tolérance à la sécheresse de l'air et du sol peut varier selon la variété. L'orge est plus sensible à un manque d'humidité dans la phase d'amorçage. Si le sol ne contient pas assez d'eau pendant cette période, l'épi ne pourra pas se développer correctement et le nombre d'épillets stériles augmentera.

Sol. Comme déjà mentionné, l'orge de printemps est cultivée avec succès dans différents sols et zones climatiques, ce qui illustre son adaptabilité à différents types de sols. En termes de réactivité à la fertilité du sol, l'orge ressemble plus au blé qu'à l'avoine. Les sols fertiles structurels avec un horizon arable profond lui conviennent le mieux. Sur sols sableux et limono-sableux, cette céréale se développe mal. La tourbe acide et les sols salins sont également défavorables à l'orge. Il se développe bien dans les sols avec un pH de 6,8 à 7,5.

Végétation. Selon la variété, la zone de culture et les conditions climatiques, la saison de croissance de l'orge de printemps peut varier de 60 à 110 jours.

Variétés

Aujourd'hui, il existe de nombreuses variétés d'orge de printemps. Nous examinerons quelques-uns des plus populaires afin d'avoir une idée générale du problème.

Vicomte. La variété a été créée par la méthode d'hybridation intraspécifique. Il a un buisson dressé avec une tige creuse d'épaisseur moyenne. La masse des grains est de 0,042-0,054 grammes. La saison de croissance varie de 73 à 127 jours selon les régions. La variété est considérée comme un fourrage à céréales, mais dans des conditions favorables, elle peut produire des céréales adaptées au brassage. Le grain moyen contient 11 à 13 % de protéines. La pellicule ne dépasse pas 10%. L'extraction est de 77,8 à 80,1 %.

La variété est résistante aux maladies et aux conditions changeantes du sol et du climat. Son rendement potentiel atteint 70 centimes par hectare. Le semis de cette variété est effectué à la première occasion d'entrer dans le champ. Environ 4,5 à 5 millions de graines sont semées par hectare. Si les semailles sont tardives et que le printemps promet d'être sec, ce chiffre est augmenté de 1 million.

Vakula. La variété se caractérise par une adaptabilité accrue aux changements des conditions de croissance. Il a une sensibilité photopériodique réduite, ce qui assure une bonne récolte, quelle que soit l'heure d'arrivée du printemps et les spécificités d'une latitude particulière. La masse des grains peut varier de 0,046 à 0,052 g. Avec un apport d'humidité abondant, la masse atteint 0,060 g. La variété a une énergie de croissance des grains élevée, une faible pellicule et une faible teneur en protéines. La dernière caractéristique nous permet de l'attribuer au brassage. Le taux de semis peut varier de 2 à 3 millions de graines pour 1 hectare. Les cultures épaissies dans des conditions sèches ne produisent pas de grosses graines de haute qualité. Le rendement de la variété Vakula peut varier de 50 à 90 cents par hectare de terre.

Hélios. L'orge de cette variété est similaire dans ses caractéristiques à la variété Vakula. Cependant, en comparaison avec lui, il a des qualités de grain supérieures. Buissons mieux et donne plus hautrécolter dans des conditions de bon apport d'humidité. La variété est destinée à une culture intensive avec des taux de semis réduits. La masse de grain peut être de 0,048 à 0,050 gramme. La saison de croissance varie dans une fourchette très étroite - 90-93 jours. Le taux de semis est de 3,7 à 4,16 millions de graines pour 1 hectare. Le rendement d'une telle orge peut atteindre 89 q/ha.

Duncan. L'orge de printemps de cette variété a été sélectionnée au Canada et s'est répandue dans le monde entier en raison de son excellent rendement, de sa germination et de sa vigueur de germination. En raison de la tige solide, cette variété d'orge résiste à la surmaturation et à la verse. La masse d'un grain est en moyenne de 0,049 g et le rendement de la variété atteint 80 cents par hectare. Et cela malgré le fait qu'il a un taux de semis très faible - 2 à 2,2 millions de graines par hectare. Ce dernier indicateur est dû au fait que dans un état épaissi, la culture se développe mal. Priazovsky 9. L'orge à semer de cette variété est incluse dans la liste des variétés précieuses de la Fédération de Russie. Il se caractérise par une grande résistance à la sécheresse et une bonne plasticité. La période de végétation de cette orge est de 80 à 82 jours. Sa paille a une grande résistance et résistance à la verse. La variété est résistante à l'oïdium, à la rouille naine et à toutes sortes de parasites. Il convient le mieux à la culture dans les régions de la Terre noire centrale, du Caucase du Nord et de la Moyenne Volga de la Fédération de Russie. Le rendement de l'orge de ce type est de 42 à 63 cents par hectare. La masse d'un grain peut varier entre 0,045 et 0,055 gramme.

Mamelouk. Cette variété a une grande sensibilité à la photopériode,grâce à quoi il se développe rapidement dans les premiers stades de la croissance. La résistance à la verse de cette variété n'est pas aussi élevée que celle de la précédente, cependant, elle est incluse dans la liste des variétés précieuses de la Fédération de Russie. La majeure partie du grain est utilisée pour le fourrage, mais la transformation en céréales est également courante. La variété a une résistance moyenne à la sécheresse et, soumise à la technologie agricole, n'est pratiquement pas affectée par les maladies. Le mamelouk est le plus populaire dans les territoires de Krasnodar et de Stavropol de la Fédération de Russie. Le rendement de la variété peut atteindre jusqu'à 68 cents par hectare. La productivité de l'orge de printemps et le rendement sont d'autant plus élevés qu'il est semé tôt. Le taux de semis varie de 4,5 à 5 millions de grains par hectare. Si le moment de semer l'orge de printemps n'est pas respecté, il devrait être augmenté d'un million.

Placer dans la rotation des cultures

Les meilleurs précurseurs de l'orge de printemps sont les cultures en lignes telles que les pommes de terre, le maïs et les betteraves à sucre. Les cultures d'hiver qui suivent une jachère propre et fertilisée sont également une bonne option. L'orge est également semée après le blé de printemps, si elle a été placée sur une jachère nue ou sur une couche de graminées vivaces. L'orge semée en ligne est particulièrement bien adaptée au brassage. Il donne un rendement élevé et un grain de qualité, riche en amidon.

À des fins alimentaires ou pour l'alimentation du bétail, l'orge est également semée après les légumineuses, qui accumulent l'azote dans le sol. Dans les régions productrices de betteraves, il est souvent semé à la place des betteraves. Selon les études, le rendement le plus élevé de l'orge est observé lorsqu'il est précédé de(par ordre décroissant): pommes de terre, maïs, lin et betteraves, blé de printemps, orge.

Parce qu'il s'agit d'une culture à maturité précoce, l'orge est considérée comme un bon précurseur pour les cultures de printemps et, dans certaines régions, les cultures d'hiver. Grâce à sa récolte précoce, elle est également appréciée comme culture de couverture et surpasse les autres céréales de printemps à cet égard.

Engrais

L'orge de printemps répond bien à la fertilisation du sol. La formation de 100 kilogrammes de grains nécessite jusqu'à 2,5 à 3 kg d'azote, 2 à 2,4 kg de potassium et 1,1 à 1,2 kg de phosphore. Dans les phases initiales de développement, la culture consomme une petite quantité d'engrais. Pendant la période de " tallage des pousses ", il consomme environ la moitié du phosphore, la moitié de l'azote et les trois quarts du potassium de la masse totale d'engrais utilisée pendant la saison de croissance.

L'épandage de fumier directement sous l'orge est pratiqué dans les régions du nord, où il s'agit de la principale culture céréalière. Dans d'autres régions, ils utilisent sa capacité à bénéficier des effets du fumier - ils sont semés en seconde récolte.

De tels engrais pour l'orge de printemps comme le phosphore et le potassium sont appliqués sous un labour froid. L'azote est mieux appliqué lors du traitement de surface pour la culture avant le semis. Le potassium et le phosphore améliorent les qualités brassicoles de la culture. Le meilleur résultat, en particulier dans les régions de culture occidentales, donne l'orge lorsqu'il est recouvert d'engrais minéraux complets.

La proportion de l'un ou l'autre des composants de l'engrais peut dépendre du type de sol sur lequel la culture est cultivée. Sur les sols gris podzoliques et noirs dégradants, ainsi que dans la zone des sols châtaigniers, l'orge répond fortementpour les engrais phosphatés et azotés. Sur les sols marécageux drainés, le potassium donne les meilleurs résultats. Sur les chernozems normaux, le plus grand effet peut être obtenu en utilisant des complexes phosphore-potassium.

La dose d'engrais, ainsi que son type, dépend des caractéristiques du sol, du rendement prévu et du facteur d'utilisation des nutriments. Pour une croissance normale des cultures, en plus des engrais répertoriés, il est également nécessaire d'utiliser un certain nombre de microfertilisants à base de: bore, manganèse, zinc, cuivre, molybdène, etc. Un manque de microéléments dans le sol peut entraîner des maladies des plantes, des troubles métaboliques et une diminution significative du rendement.

Sur les sols tourbeux drainés, le sulfate de cuivre et la calcine de pyrite sont appliqués comme engrais. Il convient de noter que les effets de l'utilisation d'engrais à base de cuivre n'affectent la culture qu'après quelques années.

Travail

La culture pousse favorablement dans les champs avec un labour d'automne profond. La profondeur de labour peut atteindre 30 cm. Sur les sols soddy-podzoliques, un effet spécial peut être obtenu en approfondissant la couche arable avec l'introduction simultanée de fumier et d'engrais minéraux. La neige et l'eau de fonte dans les zones destinées à l'ensemencement de l'orge de printemps sont retenues de la même manière que dans les zones destinées au blé de printemps. Le travail du sol au printemps peut comprendre le hersage ou le labour et la culture avec hersage simultané.

Considérons maintenant la culture de l'orge de printemps par étapes.

Préparation des graines

Pour semer, utilisez de grosses graines d'orge. Ils ont une grande vigueur de germination, donnent des pousses en tas et poussent bien. Pour augmenter le rendement, les graines sont traitées par la méthode de chauffage air-thermique. Ils sont également traités contre les principales maladies et ravageurs de manière sèche ou semi-sèche.

Calendrier des semis

L'orge de printemps est une culture à semis précoce. Si le semis est retardé d'une semaine, le rendement peut diminuer de 10 à 40 %, selon la région. Lorsqu'elle est semée tôt, l'orge produit de gros grains avec un minimum de pellicules et de semis résistants.

En règle générale, l'orge de printemps est semée avec ou après le blé de printemps. En Sibérie et dans le nord du Kazakhstan, le calendrier des semis d'orge commence du 15 au 25 mai, selon l'année. Les cultures de février sont pratiquées en Crimée, au Kouban et en Asie centrale. Ainsi, le moment du semis de l'orge de printemps peut varier considérablement et dépendre des spécificités de la région.

Méthode de semis

Semer l'orge de printemps en rangs croisés et étroits est le plus efficace. Comme le montre la pratique, ces méthodes, comparées au semis en lignes conventionnel, donnent environ 15 % de rendement en plus.

Taux de semis

Les taux de semis dépendent de la zone de culture de l'orge. Par exemple, en Extrême-Orient, ils varient de 1,6 à 2 cents par hectare (environ 4,5 millions de graines viables) et dans le Caucase du Nord - de 1,3 à 1,6 cents par hectare (environ 3,5 à 4,5 millions de graines). Ainsi, les taux de semis peuvent fluctuer dans une fourchette assez large, selon les agrotechniques etconditions pédologiques de la région. Dans les cultures épaissies, la teneur en protéines des grains est réduite. Ceci doit être pris en compte si la culture est cultivée pour le brassage.

Profondeur de semis

Sur les sols argileux lourds, les graines sont semées à une profondeur maximale de 4 cm et sur des sols sablonneux légers - pas plus de 6 cm. En cas de manque de précipitations, la profondeur de semis peut augmenter jusqu'à 8 cm Les graines semées gonflent lentement, elles doivent donc se refermer dans une couche humide de la terre.

Soin des cultures

Pour rendre les semis favorables, dans les zones arides, le roulage post-semis est effectué simultanément avec un hersage léger. Dans les zones humides, le hersage des semis est utilisé. Ces mesures vous permettent de détruire les mauvaises herbes, d'ameublir le sol et d'augmenter l'accès de l'oxygène aux racines. Si, après une forte pluie, une croûte s'est formée sur le sol et que les semis ne sont pas encore apparus, elle est détruite par des herses.

Récolte

L'orge mûrit ensemble. Avec le début de la maturité, l'oreille devient cassante et le grain s'effrite facilement. La récolte en deux phases commence approximativement à partir du milieu de la maturité de la cire et la récolte en une seule phase - à pleine maturité, en mode accéléré.

Caractéristiques de l'orge de Miller

Des exigences particulières sont imposées aux caractéristiques de l'orge de printemps utilisée en brasserie. Pour le brassage, les variétés d'orge à deux rangs sont les meilleures, qui produisent de gros grains à germination uniforme et uniforme. Le grain pour le brassage doit être gros (masse d'environ 0,040 à 0,050 g) et à film mince, avoir de la paillede couleur jaune, contiennent au moins 78 % d'amidon et ont une énergie de germination élevée (au moins 95 %).

Auparavant, on croyait que seul le grain d'orge, dont la teneur en protéines est minime, convenait au brassage de la bière. Cependant, plus tard, il a été constaté que tout ici ne dépendait pas de la quantité de protéines, mais de leur qualité. Selon les études, les meilleurs résultats peuvent être obtenus en utilisant de l'orge, qui contient des protéines de haut poids moléculaire (globulines et prolamines), qui sont pratiquement insolubles dans l'eau. L'azote non protéique, ainsi que l'azote de l'albumine, ont un effet néfaste sur la production de bière. Les précurseurs les plus précieux pour cette orge sont les cultures d'hiver, le maïs, les pommes de terre, les betteraves et le lin.

Lors de la culture d'orge pour l'industrie brassicole, les meilleurs résultats sont obtenus lorsqu'ils sont semés tôt. Cela se traduit par un rendement élevé de gros grains réguliers avec une forte teneur en amidon et une pellicule réduite.

Dans la culture de ces céréales, les méthodes de semis les plus productives sont également les rangs étroits et croisés. Le roulage post-semis a un effet positif sur la qualité de la récolte. Et lorsqu'une croûte se forme ou que le sol est fortement compacté, le hersage est utilisé. Grâce à ces techniques, la tige est homogène, et le grain est nivelé. Dans les cultures d'orge de brasserie, il n'est pas conseillé de recourir à la taille, car dans ce cas, le grain peut s'avérer plus petit et avec des caractéristiques réduites.

La qualité de l'orge de brasserie est grandement affectée parméthode et temps de nettoyage. La plus grande efficacité est démontrée par la récolte en une seule phase, effectuée pendant la période de pleine maturité, lorsque la teneur en humidité du grain ne dépasse pas 22%. Cependant, dans les régions du sud, la récolte en deux phases est souvent utilisée. Si l'orge est dépassée, la quantité d'amidon dans le grain diminue, à mesure que la respiration augmente. Une température de l'air basse et une humidité excessive pendant la période de pleine maturité peuvent nuire à la qualité des graines de la récolte tardive. Après battage, le grain est soigneusement trié et séché, ce qui lui permet de conserver sa couleur claire et d'assurer une forte énergie de germination.