Sources d'énergie alternatives en Biélorussie. Ressources énergétiques et énergétiques du Bélarus

2024 Auteur: Howard Calhoun | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 10:27

Le problème de la pénurie croissante des ressources énergétiques atteint maintenant le niveau du problème du changement climatique, et, comme vous le savez, l'histoire de l'humanité est l'histoire de la lutte pour les ressources énergétiques. Une situation similaire est observée au XXIe siècle (par exemple, la guerre au Moyen-Orient pour le pétrole). Mais il existe un moyen plus digne de résoudre le problème de la pénurie croissante de ressources énergétiques - les sources d'énergie alternatives. En Biélorussie, cette question est très pertinente et est en cours d'élaboration par les agences gouvernementales.

Les sources d'énergie renouvelables en Biélorussie

La terminologie des Nations Unies (ONU) définit le concept d'"énergie renouvelable" et ses sources. Les sources d'énergie renouvelables comprennent le soleil, les masses d'air, l'eau, la chaleur de l'intérieur de la terre, la biomasse, le bois, la tourbe.

Étant donné que la Biélorussie dispose de ses propres ressources énergétiques traditionnelles à moins de 20 %, naturellement, ces sources sont nécessaires pour compenser d'une manière ou d'une autre le manque de ses propres ressources énergétiques.

En attendant, la question des énergies renouvelables(SER) ne sont pas seulement engagés dans les pays ayant des problèmes énergétiques. Par exemple, des pays comme l'Allemagne, la Suède, la France (plus de vingt États au total) ont créé la Société internationale de l'énergie solaire.

Selon les prévisions des experts, d'ici 2040, la production mondiale d'énergie à partir de sources d'énergie renouvelables non traditionnelles représentera 82 % de la consommation énergétique mondiale. La tendance mondiale a également contribué au développement de sources d'énergie non traditionnelles (alternatives) en Biélorussie.

Des études ont montré que l'énergie solaire est la plus rapide de la république, puisque plus de la moitié de l'année, elle connaît un temps partiellement nuageux, et seulement cent cinquante jours (en moyenne) sont nuageux. L'efficacité la plus élevée de l'étoile est observée d'avril à septembre.

Les sources d'énergie alternatives sont…

Ce sont des sources qui ne polluent pas l'environnement, comme c'est le cas avec l'utilisation de vecteurs énergétiques bien connus et largement répandus aujourd'hui: le pétrole, le charbon, le combustible nucléaire.

Tout d'abord c'est le soleil, le vent. Le soleil est la source d'énergie la plus fiable et la plus respectueuse de l'environnement, car notre luminaire existera encore pendant plusieurs millions d'années. Son énergie peut être stockée dans des dispositifs appelés panneaux solaires.

Le vent en tant que source d'énergie est utilisé assez largement, car il est très rentable. L'énergie éolienne est largement répandue dans les pays qui sont limités en ressources énergétiques classiques et prônentpour la propreté de l'environnement. Ces pays incluent la République de Biélorussie.

Un rôle important est joué par les importantes réserves de bois de l'État, dont le coût est quatre fois inférieur à celui des hydrocarbures exportés.

RB et son complexe énergétique et énergétique

Le complexe de carburant et d'énergie de la Biélorussie (FEC) n'a pas assez de ses propres ressources énergétiques. À cet égard, l'État poursuit une politique de conservation de l'énergie, qui se traduit par le développement à la fois des sources d'énergie locales et des énergies alternatives.

Le régulateur du complexe de carburant et d'énergie est le ministère de l'Énergie du Bélarus. Il s'agit d'un organe directeur relativement jeune dans la république (créé fin 2002). Pendant ce temps, des programmes publics ciblés visant à améliorer l'efficacité du secteur énergétique du pays ont été adoptés et mis en œuvre.

Selon le ministre de l'Énergie du Bélarus Vladimir Potupchik, depuis 2014, la république a économisé plus de 200 millions de dollars par an en réduisant la consommation de ressources énergétiques, qui représentent environ 70 % des coûts énergétiques.

Dans un proche avenir, le ministère de l'Énergie du Bélarus a l'intention de s'attaquer à une tâche importante - la création d'une toute nouvelle base pour le développement du complexe énergétique et énergétique, efficace et écologiquement acceptable dans des conditions modernes. Ces plans sont fixés dans les "Principales orientations de la politique énergétique de la République du Bélarus pour la période allant jusqu'en 2020".

En particulier, le document prévoit les principes de fonctionnement suivants du complexe énergétique et énergétique du pays:

• économie d'énergie améliorée;
• environnementalpureté;
• renforcement des travaux scientifiques sur les énergies alternatives et mise en œuvre de leurs résultats;
• développement de la petite production d'électricité;

Ressources énergétiques de la République de Biélorussie

Les ressources en carburant et en énergie de la Biélorussie ne sont pas très diversifiées: elles comprennent la tourbe (combustible), le pétrole, le gaz (associé), le bois de chauffage, etc. Plus de neuf mille gisements de tourbe ont été découverts dans la république. Actuellement, seul un quart de toutes les réserves prouvées de ce carburant ont été utilisées.

Le fait est que la part du lion des gisements de tourbe se situe dans des zones occupées par l'agriculture ou la conservation de la nature, ce qui rend l'utilisation plus large des gisements irréaliste.

Des gisements de pétrole et de gaz associé sont disponibles dans la dépression de Pripyat. Les gisements ont été découverts en 1956. L'entreprise Belneftekhim est engagée dans l'extraction de ces ressources. Cependant, selon les experts, ces dépôts ne dureront que 30 à 35 ans. Certes, la perspective d'une production de pétrole et de gaz dans les dépressions d'Orsha et de Brest est envisagée, mais elle est assez lointaine.

La richesse des forêts permet à la Biélorussie d'effectuer un approvisionnement centralisé en bois de chauffage et en déchets de sciage. Mais les volumes de ces ressources sont si faibles que la demande énergétique de la république est satisfaite à moins de 15 %. Le reste est constitué d'importations d'énergie, ce qui rend l'économie biélorusse très vulnérable. Dans une telle situation, la république est obligée non seulement de se conformer au régime d'économie d'énergie, mais aussi de rechercher intensément d'éventuelles sources d'énergie alternatives.

Énergie non conventionnelle

Les énergies alternatives sont apparues bien avant qu'ils aient été obligés d'en parler partout. Les gens, y compris les Biélorusses, utilisaient l'énergie solaire, l'énergie hydraulique et l'énergie éolienne pour leurs besoins énergivores il y a plus de deux cents ans. Mais alors ces sources n'étaient pas considérées comme quelque chose de spécial. L'humanité vivait en parfaite harmonie avec la nature, sans violer son équilibre. L'utilisation du charbon était aussi naturelle que l'énergie éolienne, l'eau pour faire fonctionner les moulins, les scieries pour couper le bois, battre les cultures et même fabriquer des textiles.

La Biélorussie a même lancé la production de telles "éoliennes" et "pompes à eau", qui pourraient être à la fois fixes et mobiles. Ils n'avaient pas besoin de barrages spéciaux, c'est-à-dire que la nature n'a pas été blessée. Et les "moulins à vent" pouvaient être placés n'importe où, tant qu'il y avait du vent. Ces sources d'énergie représentaient même les "exportations" de la Biélorussie, dont les consommateurs étaient la Russie et l'Ukraine.

La Biélorussie moderne ne compte qu'une douzaine de petites centrales hydroélectriques (HPP) à partir de sources d'énergie alternatives. Les scientifiques biélorusses, qui s'occupent des centrales éoliennes (WPP) depuis l'époque de l'Union soviétique, n'ont rien créé de compétitif. Cela peut être confirmé par Vetromash à Zaslavl, où des éoliennes sont démontrées, similaires aux développements occidentaux il y a un demi-siècle, qui sont depuis longtemps obsolètes.

En attendant, l'énergie non traditionnelle a été soumise à certaines restrictions par l'État: à partir du 19 août 2015, par décret du président de la Biélorussiedes quotas sont prévus pour les installations utilisant des sources alternatives d'électricité. Les restrictions s'appliquent à la capacité électrique totale des installations situées sur le territoire de la Biélorussie. Les règles s'appliquent à toute personne souhaitant s'engager dans des énergies alternatives, y compris les entreprises étrangères.

Énergie des ressources en eau biélorusses

Le changement de situation dans le complexe énergétique et énergétique de la Biélorussie (coût élevé des ressources énergétiques fossiles, dégradation de l'environnement, qui a contraint l'État à assumer certaines obligations pour réduire les émissions nocives dans l'atmosphère, etc.) a conduit à la nécessité de revoir les regards sur l'industrie, composantes du bilan énergétique de la république. L'un de ces domaines est l'hydroélectricité. En Biélorussie, comme vous le savez, il y a les fleuves Dniepr, Western Dvina et Neman. Ils coulent le long de la plaine, mais à certains endroits ils sont entourés de hautes berges et ont des rapides. Tout cela accompagne la construction de centrales hydroélectriques, ce qui, compte tenu de la pénurie actuelle de pétrole, de charbon et de gaz, donne une chance importante de la réduire. L'énergie alternative est venue au premier plan dans le complexe énergétique et énergétique de la Biélorussie.

Sur cette base, le Cabinet des ministres du Bélarus a approuvé le programme d'État pour la construction de centrales hydroélectriques. Selon ce document, il était prévu de construire une centrale hydroélectrique sur le Neman (au-dessus et au-dessous de la ville de Grodno), Zapadnaya Dvina (Verkhnedvinskaya, Beshenkovichiskaya, Vitebskaya et Polotskaya).

Le Dniepr, en tant que fleuve le plus lent, a été envisagé pour la construction d'une centrale hydroélectrique en dernier. Construction prévue pour 2020quatre centrales hydroélectriques de faible capacité, dont Orshanskaya, Shklovskaya, Rechitskaya et Mogilevskaya.

Oublié sans raison

Au total, plus de vingt mille petites rivières coulent en République de Biélorussie, dont la longueur est de 90 mille km. Et cet immense potentiel hydrique et énergétique n'est utilisé qu'à 3 %.

Cette ressource a commencé à être développée dans les années 50. De petites centrales hydroélectriques ont commencé à être construites dans la république. La première a été construite en 1954, la centrale hydroélectrique d'Osipovichi sur la rivière Svisloch. Sa capacité n'était que de 2,25 MW. Soit dit en passant, la centrale hydroélectrique est toujours en activité.

Cependant, dans les années 1960, la petite hydroélectricité était passée au second plan en raison de l'émergence de systèmes d'alimentation publics. Le consommateur rural a été transféré vers de nouveaux systèmes puissants et le besoin de petites centrales hydroélectriques a disparu de lui-même.

À cet égard, la plupart des petites centrales construites ont été démantelées, car le coût des installations s'est avéré trop élevé. En conséquence, à la fin des années 1980, il ne restait plus que six centrales hydroélectriques en Biélorussie, qui produisaient un peu plus de 18 millions de kW par an.

Mais plus tard dans la vie, les ingénieurs électriciens se sont à nouveau tournés vers les petites centrales hydroélectriques (SHPP). Dans le même temps, de telles sources d'énergie alternatives en Biélorussie se sont avérées possibles en restaurant celles précédemment déclassées, ainsi qu'en construisant de nouvelles SHPP. Il n'a pas fallu inonder les terres agricoles.

Il est également possible d'utiliser des réservoirs à d'autres fins, non énergétiques, qui sont disponibles sur les petites rivières. Ici c'est tout à faitil convient de construire une SHPP d'une capacité de 6 000 kW, alors que son retour sur investissement est de cinq à six ans.

Les représentants du "vert" confirment l'absence de toute charge sur l'environnement de la SHPP.

Les autorités biélorusses prévoient de doubler la capacité totale de ces centrales hydroélectriques d'ici 2020. À cet égard, les investisseurs étrangers manifestent un certain intérêt pour la construction de petites centrales hydroélectriques dans le pays, qui supportent 78,4 % des coûts de construction des petites centrales électriques.

Le vent continue de servir l'homme

L'énergie éolienne en Biélorussie contribue à résoudre de nombreux problèmes d'alimentation électrique pour les petites installations situées dans des endroits difficiles d'accès. Par conséquent, la question de l'utilisation de l'énergie des masses d'air reste pertinente pour le complexe énergétique et énergétique de la république.

Ces dernières années, environ 1840 lieux ont été recensés dans le pays où il est possible d'installer une éolienne ou une éolienne. Ce sont principalement des collines atteignant 80 m de haut, au sommet desquelles la vitesse du vent atteint cinq mètres par seconde ou plus.

Actuellement, ces systèmes sont situés dans les régions de Minsk, Grodno, Mogilev et Vitebsk. L'éolienne la plus puissante (1,5 MW) dessert les habitants du village de Grabniki (région de Grodno). Le centre du district de Novogrudok dans la même région alimente en électricité une éolienne appartenant à l'État (la seule du genre). Il est prévu d'installer cinq autres éoliennes.

Tout un parc de moulins à ventest prévu d'être érigé à Luzhishche, un village de la région d'Oshmyany. La construction est financée par des investisseurs et se poursuivra jusqu'en 2020.

Maison durable

Dans ce concept, l'humanité inclut une structure dont l'approvisionnement en énergie s'effectue uniquement au détriment de sources d'énergie non traditionnelles.

L'énergie alternative pour la maison peut être obtenue à partir du flux de lumière solaire, du vent, à la suite de l'exploitation de micro-centrales hydroélectriques et du traitement de la biomasse pour produire du biogaz.

L'utilisation de l'énergie solaire est particulièrement intéressante pour créer une maison durable, mais certains facteurs modifient sérieusement les plans du propriétaire d'une telle propriété. Tout d'abord, ce sont les coûts: les capteurs solaires, l'installation de l'équipement, le système de contrôle et la maintenance coûteront un montant substantiel (une batterie solaire de 3 kW pour une maison moyenne coûtera 15 000 euros).

Pourtant, il y a un certain intérêt pour les maisons construites avec une méthode appelée "architecture solaire". Son essence réside dans le fait que la maison doit avoir un toit dont la superficie de la partie sud est d'au moins 100 m22. Dans ce cas, la maison doit être située à la latitude de la capitale de la Biélorussie. C'est largement suffisant même pour chauffer les locaux en hiver.

Cependant, une telle utilisation de l'énergie solaire n'a pas reçu l'attention qu'elle mérite en Biélorussie. À l'heure actuelle, un seul bâtiment a été construit sur ce principe - le Centre allemand d'éducation internationale. Parallèlement, la construction de telles installations pourrait réduire la consommation de chaleur à 80 kW/m2 par an.

L'utilisation d'éoliennes donne à une maison la même chance d'être verte. Mais il ne faut pas oublier qu'en Biélorussie, la vitesse moyenne du vent ne dépasse pas 5 m/s et que, pour un fonctionnement normal, les systèmes modernes nécessitent une vitesse pouvant atteindre 10 m/s. Par conséquent, selon les experts, une éolienne installée dans ce pays ne rapportera que dans quarante ans.

Cependant, tout cela s'applique à l'électricité, mais l'énergie renouvelable du soleil peut très bien être utilisée dans une maison privée sous la forme d'un chauffe-eau solaire. Le système est très efficace et ne dépend pas des conditions météorologiques et climatiques. Avec son aide, vous pouvez même chauffer partiellement la pièce. De plus, il ne consomme pas plus de 45 W et coûte 3,8 milliers d'euros (avec installation). Son retour sur investissement n'excède pas quatre ans.

Conclusion

Malheureusement, les sources d'énergie alternatives en Biélorussie (et pas seulement là-bas) aujourd'hui et dans un avenir prévisible ne pourront pas remplacer complètement les sources d'énergie traditionnelles.

L'énergie solaire n'est pas capable de devenir une telle source à l'échelle industrielle pour une raison simple: la faible densité du flux d'énergie solaire. En tenant compte du fait que seul un tiers de l'année est ensoleillé en Biélorussie, les calculs montrent que plus de 30% du territoire de la république doit être consacré aux centrales solaires afin de satisfaire ses besoins en électricité. Mais même si cette condition est remplie, il ne faut pas oublier que ces calculs ont été faits en tenant compte du rendement des stations, qui est de 100 %. En fait, aujourd'hui, ce chiffre se situe entre dix et quinze pour cent.

Il s'avère que dansréalité, les centrales solaires nécessiteront la zone de l'ensemble de la Biélorussie et une partie des territoires de ses États voisins. De plus, la construction et l'exploitation de stations solaires nécessiteront des coûts énormes.

Une situation similaire est observée avec l'utilisation de l'énergie éolienne, des rivières, des sources géothermiques.