Qu'est-ce que l'importation et l'exportation ? Pays d'exportation et d'importation tels que l'Inde, la Chine, la Russie et le Japon

2024 Auteur: Howard Calhoun | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 10:27

Le commerce international peut à juste titre être qualifié de puissant stimulant pour le développement économique et social des pays. Elle contribue à concentrer la spécialisation des États sur les industries et l'agriculture les plus rentables pour eux, en fonction de leurs technologies, de leurs investissements, de leurs ressources humaines et naturelles. Sa base théorique est la théorie de l'avantage comparatif, développée au XVIIIe siècle par l'économiste anglais David Riccardo dans son ouvrage An Inquiry into the Nature and Causes of the We alth of Nations.

L'économie mondiale permet de développer la spécialisation des États dans la production de biens et de services rentables et par la suite exportables. Dans ce cas, nous parlons des avantages relatifs des pays qui permettent la production de certains types de produits commercialisables en plus grande quantité et de meilleure qualité.

Grâce aux recettes en devises provenant des exportations, ces pays sont en mesure de remplacer leur production la plus coûteuse par des importations en provenance d'autres pays. En conséquence, le coût total de production dans l'économie mondiale est réduit. C'est là que le rôle positif et constructif de la communauté internationalecommerce pour le développement dynamique de l'économie mondiale. Les exportations et les importations du pays servent ainsi un développement plus harmonieux et rapide du pays.

Théoriquement, un État peut avoir soit une économie fermée, où l'ensemble du complexe économique national ne sert que le marché intérieur, et il n'y a pas d'importations et d'exportations, soit une économie ouverte. Pour autant que vous compreniez, une telle économie dans le monde moderne peut exister purement en théorie. L'économie réelle des États a un caractère ouvert, un commerce international actif s'y déroule. Cela permet à l'économie mondiale de mieux tirer parti de la division internationale du travail, contribuant ainsi à son efficacité. L'activité économique étrangère est réglementée par l'État et détermine les volumes d'exportations et d'importations qui stimulent la croissance du revenu national et accélèrent le progrès scientifique et technologique.

Économie fermée et ouverte

Parmi les plus grands pays exportateurs, trois se distinguent: les États-Unis, l'Allemagne et la Chine. Leur part dans le commerce international est impressionnante. Il est respectivement de 14,2 %, 7,5 % et 6,7 %.

Parlant des perspectives de développement du commerce international, notons la perspective de son ralentissement dans les pays développés. Mais en même temps, il y aura une augmentation de l'activité des pays en développement. Jusqu'à présent, leur part dans le commerce mondial est de 34 %, mais leur part devrait augmenter de 10 %. De plus, le rôle des pays de la CEI sera tangible dans l'activation des pays en développement dans le domaine du commerce international.

Comment les exportations et les importations sont-elles liées ?

L'exportation s'appelle la ventebiens et services à des entrepreneurs étrangers pour leur utilisation à l'étranger. Par conséquent, l'importation est la livraison de biens et de services depuis l'étranger par des entrepreneurs étrangers. L'activité économique étrangère, à savoir l'importation et l'exportation, est exercée à la fois par l'État lui-même et par ses entités économiques.

Les indicateurs du degré de participation de l'État aux activités de commerce extérieur sont les quotas d'exportation et d'importation. Le quota d'exportation est le rapport des exportations de biens et services au PIB. Sa signification économique est évidente: quelle part du PIB est exportée. De même, le quota d'importation est défini comme le rapport des importations de biens et services au PIB. Son sens est de montrer la part des biens importés dans la consommation intérieure.

Ainsi, les quotas mentionnés ci-dessus démontrent le poids relatif des exportations et des importations d'un pays dans son activité économique.

Outre leur valeur absolue, la nature prédominante de donateur ou de bénéficiaire de l'activité économique extérieure de l'État caractérise un autre indicateur - le solde du chiffre d'affaires du commerce extérieur. C'est la différence entre le total des exportations et des importations d'un pays. La structure des importations d'un pays indique un manque d'avantages dans la production de biens et de services. L'exportation, en revanche, indique la situation inverse, lorsque la production des biens et services qui y sont inclus est rentable et prometteuse.

Si la différence entre les exportations et les importations est positive, alors ils parlent d'un solde positif du commerce extérieur, sinon - négatif. Fabrication dynamiquele potentiel de l'État reflète le solde positif du chiffre d'affaires du commerce extérieur. Comme on peut le voir, la balance des importations et des exportations d'un pays est un indicateur important de la direction de son développement économique.

Promotion gouvernementale des exportations

Souvent, l'État supporte le coût de la promotion de ses exportations. De nombreux pays pratiquent des incitations fiscales pour les entreprises exportatrices, par exemple des remboursements de TVA. Traditionnellement, les subventions à l'exportation des produits agricoles sont les plus importantes. Les pays développés n'aident pas seulement leurs agriculteurs en garantissant l'achat de tous les produits agricoles. Son exportation ultérieure est déjà un problème pour l'État.

De plus, la stimulation des exportations conduit invariablement à l'activation des importations. L'instrument intermédiaire est ici le taux de change. Les subventions à l'exportation augmentent le taux de change de la monnaie nationale, respectivement, il devient plus rentable d'acheter des importations.

Qu'est-ce que les exportations et les importations ne comprennent pas ?

Il convient de noter que les flux de biens et services envoyés à l'étranger ou en provenance de l'étranger ne sont pas comptabilisés "en totalité", mais à l'exception de certaines catégories:

- marchandises en transit;

- exportation et importation temporaires;

- achetés par des non-résidents dans le pays ou vendus à des résidents à l'étranger;

- vente ou achat de terrains par des résidents avec des non-résidents;

- propriété des touristes.

Protectionnisme et commerce mondial

Le principe du libre-échange est-il primordial pour les États:Faut-il produire tel ou tel produit là où le coût de production est minime ? D'une part, cette approche assure réellement l'allocation optimale des ressources. De plus, la concurrence oblige les fabricants à améliorer dynamiquement leurs technologies.

Cependant, d'un autre côté, le libre-échange ne forme pas toujours un complexe économique national équilibré de chaque pays. Tout État essaie de développer harmonieusement son industrie, en surmontant la "non-rentabilité" de la production de certains biens. La pertinence de notre propre soutien industriel pour le complexe de défense, le développement de nouvelles industries et l'emploi est évidente. Par conséquent, nous pouvons dire que la structure des exportations et des importations est toujours réglementée par l'État.

Il existe un mécanisme protectionniste de « coûts d'opportunité » sous la forme de l'introduction artificielle de quotas et de droits qui rendent plus chères les importations moins chères et plus rentables. Étant donné que les quotas et l'augmentation des droits protectionnistes entravent le développement harmonieux de l'économie mondiale, il ne faut pas s'y laisser emporter.

Cependant, la pratique des "guerres commerciales" indique un autre moyen non tarifaire de réduire les importations: des interdictions bureaucratiques, la présentation de normes de qualité biaisées et, enfin, un système de licences réglementé par l'administration.

Politique commerciale du pays

Selon le niveau moyen des droits d'importation et des restrictions quantitatives, il existe quatre types de politique commerciale du pays.

Une politique commerciale ouverte se caractérise par le niveau des échangesdroits n'excédant pas 10% en l'absence de restrictions explicites sur le nombre de produits importés. Une politique commerciale modérée correspond à un niveau de droits commerciaux de 10 à 25%, ainsi qu'à des restrictions non tarifaires sur 10 à 25% de la masse de produits importés. La politique restrictive se caractérise par des limites non tarifaires et des droits commerciaux plus importants - au niveau de 25 à 40 %. Si l'État cherche fondamentalement à interdire l'importation d'un produit particulier, alors dans ce cas, les taux dépassent 40 %.

Le signe générique de la politique commerciale de la plupart des pays développés est la croissance de sa part et les exportations et importations de services stimulées par le gouvernement.

Quel type de commerce international la Russie affiche-t-elle ?

L'économie russe est spécialisée, centrée sur la production et l'exportation de pétrole et de gaz. Cela est dû à la demande des pays occidentaux principalement pour les produits de l'industrie extractive. La structure actuelle des exportations et des importations de la Russie, bien sûr, n'est pas définitive pour le pays, elle est forcée - à l'ère de la crise économique internationale. Chaque pays dans de telles conditions cherche à accroître sa compétitivité internationale.

L'atout de la Russie à ce stade est précisément le pétrole et le gaz. Il faut reconnaître que c'est aussi le cas en raison des barrières discriminatoires "édifiées" par les pays occidentaux à l'exportation des produits d'ingénierie. Il en résulte une structure d'exportation semblable à celle d'un pays arriéré.

Dans le même temps, la Russie possède des terres importantesressources, minerais, foresterie, conditions de développement de l'agriculture. Le complexe militaro-industriel crée des armes et des équipements militaires compétitifs sur le marché international. À l'heure actuelle, la Russie utilise le mécanisme du protectionnisme pour diversifier son industrie et réduire sa dépendance aux conditions du commerce mondial. L'export et l'import RF devront donc changer de configuration.

Le 22 août 2012, la Russie est devenue membre de l'OMC. À l'avenir, cela apportera des préférences supplémentaires sous la forme de modifications des taux de droits de douane et des contingents tarifaires. Le chiffre d'affaires du commerce extérieur russe en janvier-juin 2013 s'élevait à 404,6 milliards de dollars (pour la même période en 2012 - 406,8 milliards de dollars). Les importations se sont élevées à 150,5 milliards de dollars et les exportations à 253,9 milliards de dollars.

Si l'on prend en compte les informations pour l'ensemble de l'année 2013, la seconde moitié de l'année s'est avérée nettement moins productive pour le commerce extérieur russe que la première. Ce dernier fait s'est traduit par une baisse du solde du chiffre d'affaires du commerce extérieur pouvant atteindre 10,5 %.

Exportations russes

Les combustibles et les ressources énergétiques représentent environ 74,9 % des exportations totales de la Russie. La raison de la baisse des exportations l'an dernier est due à plusieurs facteurs. La Russie est un important exportateur de pétrole et de gaz. Comme vous le savez, 75% du pétrole produit est exporté, et seulement 25% est fourni par le complexe économique national. Le pétrole et le gaz sont des matières premières dont les prix sont soumis aux fluctuations du marché. Non seulement le produit est exporté par la RussieLe pétrole de l'Oural en 2013 a réduit son prix par rapport à 2012 de 2,39%, le volume total de pétrole exporté a diminué de 1,7%. La crise des pays de la zone euro et les mécanismes restrictifs de l'OMC ont également touché. La tendance à la baisse globale du chiffre d'affaires du commerce extérieur l'année dernière s'est accompagnée d'une baisse des taux de croissance du PIB russe de 3,4 % en 2012 à 1,3 % en 2013. Soit dit en passant, dans la structure du PIB de la Russie, le pétrole et le gaz extraits représentent 32 à 33 %.

La part des machines et équipements dans les exportations russes n'est que de 4,5 %, ce qui ne correspond ni au potentiel de l'industrie ni au niveau de la base scientifique. Dans le même temps, la part de ce segment dans le commerce mondial des pays développés est d'environ 40 %.

Importation Russie

À ce stade historique, la Russie est obligée d'importer principalement des produits finis en raison de la déformation de l'économie (comme décrit ci-dessus).

La part des importations russes de machines et d'équipements dans les pays de la CEI est de 36,1 %. De cette manière, leur déficit de leur propre production est compensé (la part des machines et équipements dans le PIB de la Russie en 2013 est de 3,5%). La part des métaux importés, ainsi que des produits fabriqués à partir de ceux-ci, est de 16,8 %, les produits alimentaires et ingrédients pour leur production - 12,5 %, le carburant - 7 %, les textiles et chaussures - 7,2 %, les produits chimiques - 7,5 %.

Ainsi, après avoir analysé les importations et les exportations de la Russie, nous arrivons à la conclusion sur le ralentissement artificiel du rythme de son développement industriel et social. Il est évident que la source d'une telle situation est le cercle de la subjectivitéintérêts de certains individus.

Le commerce extérieur du Japon

L'économie du Pays du Soleil Levant est l'une des plus développées et dynamiques au monde. Les exportations et les importations du Japon sont structurées et portées par une économie puissante. Cet État en termes de puissance industrielle se classe aujourd'hui au troisième rang mondial après les États-Unis et la Chine. Une caractéristique de la base de ressources du pays est une main-d'œuvre exceptionnellement organisée et efficace et la quasi-absence de minerais dans le pays. Le relief et les conditions naturelles limitent la possibilité d'approvisionner le pays en produits agricoles à hauteur de 55% de ses besoins.

Le pays est à la pointe du développement de la robotique et de l'électronique, de l'automobile et de l'ingénierie mécanique. Le Japon possède la plus grande flotte de pêche au monde.

Regardons rapidement les exportations et les importations du Japon. Sont importés, comme nous l'avons déjà mentionné, les denrées alimentaires, les minéraux, les métaux, les carburants et les produits de l'industrie chimique. L'électronique, l'électrotechnique, les voitures, les véhicules divers, la robotique sont exportés.

La Chine en tant que participant au commerce international

Actuellement, la Chine affiche une dynamique de développement enviable. C'est aujourd'hui la deuxième économie du monde. Selon les prévisions des analystes, dans la période de 2015 à 2020, la Chine devrait dépasser les États-Unis et, d'ici 2040, devenir trois fois plus puissante que son plus proche adversaire. Les ressources qui alimentent l'économie chinoise aujourd'hui sont une abondance de main-d'œuvre (y compris de main-d'œuvre qualifiée), la disponibilité de minéraux, de terres etautres

Les exportations et les importations de la Chine sont aujourd'hui déterminées par la politique industrielle du pays. Ce pays est aujourd'hui le leader absolu de la production industrielle de métaux (acier, fonte, zinc, nickel, molybdène, vanadium), d'appareils électroménagers (PC, téléviseurs, machines à laver et à coudre, micro-ondes, réfrigérateurs, appareils photo, montres). De plus, dans la production de véhicules automobiles aujourd'hui, la Chine a dépassé les États-Unis et le Japon réunis. Près de Pékin, dans la région de Haidian, a même construit sa propre "Silicon Valley".

Qu'est-ce que la Chine importe ? Technologies, services éducatifs, spécialistes fournis par les pays développés, nouveaux matériaux, logiciels, biotechnologies. Une analyse des exportations et des importations de la Chine convainc des perspectives et du sens profond de sa stratégie économique. Les volumes d'exportation et d'importation de ce pays ont aujourd'hui la dynamique de croissance la plus convaincante.

Exportations et importations australiennes

L'exportation et l'importation de l'Australie ont leurs propres spécificités. Le cinquième continent, qui est un seul État unitaire, dispose d'une puissante ressource foncière et agricole qui permet de produire de la viande, des céréales et de la laine. Mais en même temps, le marché de ce pays connaît une pénurie de main-d'œuvre et d'investissements.

Dans le même temps, l'Australie agit comme un exportateur actif sur le marché international. Selon des statistiques récentes, environ 25% du PIB du pays est vendu sous forme d'exportations de biens et de services. L'Australie exporte des produits agricoles (50 %) et des produits miniers (25 %).

Le plus grand exportateurL'Australie est le Japon et le plus grand importateur est les États-Unis.

L'économie australienne est considérée comme fortement dépendante des importations. Qu'est-ce qui est importé sur le Cinquième Continent ? 60 % - machines et équipements, minéraux, produits alimentaires.

Historiquement, l'Australie a une balance commerciale négative, même si elle diminue progressivement. Les importations et les exportations de ce pays se développent régulièrement et par ordre croissant.

Exportations et importations indiennes

L'Inde a une influence politique et économique considérable en Asie du Sud. Le pays mène une activité de commerce extérieur active sur le marché mondial. Le PIB en 2012 s'élevait ici à 4761 milliards de dollars, et c'est la 4ème place mondiale ! Le volume du commerce extérieur de l'Inde est impressionnant: si dans les années 90 il représentait environ 16 % du PIB du pays, il est aujourd'hui à plus de 40 % ! Les importations et les exportations de l'Inde connaissent une croissance dynamique. Les avantages de l'État dans la division internationale du travail sont des ressources de main-d'œuvre importantes, un vaste territoire. Plus de la moitié de la population valide du pays est employée dans l'agriculture, 30 % dans le secteur des services et 14 % dans l'industrie.

L'agriculture indienne est une source d'exportation de riz et de blé, de thé (200 millions de tonnes), de café, d'épices (120 mille tonnes). Cependant, si nous évaluons la production céréalière de l'ensemble de l'agriculture mondiale et la comparons à la récolte indienne, il s'avère que la productivité du secteur agricole indien est deux fois plus faible. Il convient de souligner que ce sont les produits alimentaires qui rapportent à ce pays les plus gros revenus d'exportation.

L'Inde est le plus grandimportateur de coton, soie, canne à sucre, cacahuètes.

Caractéristiques intéressantes des exportations indiennes de produits à base de viande. L'influence de la mentalité nationale se fait sentir. L'Inde a le plus grand nombre de bétail au monde, mais la plus petite consommation de viande au monde, car ici la vache est considérée comme un animal sacré.

L'industrie textile emploie 20 millions de personnes en Inde. L'Inde exporte, outre le textile, les produits pétroliers, les pierres précieuses, le fer et l'acier, les transports, les produits de l'industrie chimique. Importe du pétrole brut, des pierres précieuses, des engrais, des machines.

La connaissance de l'anglais a permis aux personnes instruites de ce pays de trouver leur créneau dans le domaine informatique et la programmation. Aujourd'hui, les exportations et les importations de services dans ce secteur de l'économie sont importantes et représentent plus de 20 % du PIB total de l'Inde.

Les plus grands exportateurs pour l'Inde sont les États-Unis, les Émirats arabes unis et la Chine. Les Émirats arabes unis, la Chine et l'Arabie saoudite importent des marchandises d'Inde.

De plus, ce pays possède un important complexe militaro-industriel, ayant possédé l'arme nucléaire depuis 1974. La défaite de l'Inde pacifique dans le conflit frontalier avec la Chine en 1962 et avec le Pakistan en 1965 a forcé ce pays à importer d'abord activement des armes, puis à fabriquer les siennes. En conséquence, en 1971, une victoire convaincante sur le Pakistan a eu lieu. L'Inde mène une politique de grande puissance depuis le milieu des années 1990.

Conclusion

Comme nous pouvons le voir dans cet article, différents états choisissent leursressources et la composition du potentiel productif des exportations et des importations.

Il convient de noter qu'aujourd'hui le schéma harmonieux de libre-échange international imputé par Keynes est souvent déformé par les États. Les gouvernements de divers pays, au niveau de leur politique économique, encouragent activement les exportations nationales. Et souvent cette compétition en termes d'intensité et de tactique réfléchie ressemble à un duel. Qui y gagne ? Un pays qui produit de gros volumes de produits industriels. Dès lors, les économistes parlent désormais d'un remake de la politique industrielle.

A la question: "Quelle est la stratégie privilégiée pour le pays à notre époque ?" La situation macroéconomique suivante sera pertinente: économisant ses réserves de change, le pays cherche à maximiser ses exportations, limitant ses importations dans les limites des recettes d'exportation. Pour ce faire, il essaie de neutraliser les facteurs porteurs de risque d'une baisse des recettes en devises dans le futur. Quels sont ces facteurs ? Taux de change, taux de vente du pétrole et du gaz, demande trop élastique. Le début du XXIe siècle a marqué de son empreinte l'objet même du commerce international mondial. Dans le volume total des opérations d'import-export, une part importante (plus de 30 %) est occupée par le commerce des services.